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Étirement du nerf phrénique droit avec parésie diaphragmatique au décours d'une décélération chez un patient de 54 ans - 29/03/08

Doi : 10.1016/j.jeur.2007.05.001 

C. Argote,

M. Colsy,

N. Alloussi,

P. Touchard

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Résumé

Les lésions à type de section ou d'étirement du nerf phrénique sont des complications bien connues des traumatismes thoraciques, notamment fermés, pouvant entraîner un sévère dysfonctionnement diaphragmatique, responsable d'un tableau clinique allant d'une dyspnée modérée à une sévère détresse respiratoire. Si les symptômes apparaissent souvent très rapidement après l'impact, un patient asymptomatique ou la présence de lésions thoracoabdominales associées peuvent aboutir à une méconnaissance initiale du diagnostic, qui peut se révéler plusieurs mois voire des années plus tard. La paralysie diaphragmatique est spontanément résolutive en 6 à 12 mois en l'absence de lésion définitive du nerf phrénique avec une récupération progressive mais totale du muscle. Les indications chirurgicales sont rares mais les patients demeurant symptomatiques ou souffrant d'une hernie diaphragmatique associée peuvent bénéficier d'un traitement chirurgical. Nous présentons le cas d'un patient de 54 ans, ayant présenté une parésie diaphragmatique droite après un violent traumatisme thoracique. La surélévation de la coupole droite, visible sur la radiographie pulmonaire d'entrée, a motivé la réalisation d'une tomodensitométrie thoracoabdominale malgré l'absence de toute symptomatologie clinique évocatrice et a permis de poser le diagnostic de hernie diaphragmatique. Une dégradation secondaire de la fonction respiratoire du patient a motivé une thoracotomie exploratrice, retrouvant une parésie diaphragmatique droite par étirement du nerf phrénique droit, imputé à la décélération au moment de l'accident.

Abstract

Traumatic interruption or stretch of the phrenic nerve is a well-recognized complication of blunt thoracic trauma and may involve dysfunction of the main respiratory muscle, with respiratory insufficiency and consequent ventilation problems. Althougt symptoms often occur shortly after the injury, patients without clinical symptoms or the presence of concomitant thoraco-abdominal lesion may pose a diagnostic quandary and lead to a delayed presentation. Diaphragm's palsy generally heals spontaneously in six to twelve months, with a concomitant gradual return of diaphragm function, provided that it doesn't result from permanent damage to the phrenic nerve. The indication of surgical implication are becoming rarer but patients who remain symptomatic or the imbrication of a diaphragmatic hernia may require a surgical treatment. We report the case of a right sided diaphragmatic paresis after a blunt thoracic trauma in a 54-year-old patient. The elevation of the right diaphragm, showed by the initial chest x-ray, led to a thoracoabdominal CT scan, despite the absence of suggestive clinical symptoms and pose the diagnosis of diaphragmatic hernia. The delayed respiratory degradation involved an explorer thoracotomy, finding a diaphragmatic paresis induced by phrenic nerve stretch who was sticked by the deceleration during the car accident.


Mots clés : Parésie diaphragmatique , Étirement du nerf phrénique , Traumatismes thoraciques fermés , Thoracotomie

Keywords: Diaphragmatic paresis , Phrenic nerve stretch , Thoracic blunt trauma , Thoracotomy


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Vol 20 - N° 2

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